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Mon thé à la menthe !

petit verre et théière argentée !!!

Je ne pouvais pas m’empêcher d’écrire un article, sur le thé à la menthe ! Pour moi, il a une saveur particulière, celle de la nostalgie, celle de la magie de la France terre d’accueil, la France du meltingpot !

La première fois que j’ai bu un vrai thé à la menthe, je m’en souviendrais toute ma vie ! C’était le jour des résultats du Bac. Face au panneau d’affichage, je retrouvais un copain marocain qui lui aussi recherchait désespéramment son nom dans la colonne des admis. Lorsqu’il aperçu mon sourire, il comprit que c’était bon pour moi, et lorsque j’ai vu le sien, je me suis dit que pour lui aussi, c’était gagné ! Et bien non, il était admis au rattrapage ! Pourquoi avait-il le sourire alors ? Tout simplement car il était heureux pour moi ! Du coup, il me dit, vient boire un thé à la maison pour fêter cela !

Je n’étais jamais allé chez lui, et je n’ai pas mis longtemps à accepter ! En arrivant dans sa maison, je jonchais les tapis d’orient, j’appréciais les tableaux, et breloques marocaines qui donnaient à ce lieu, un irrésistible confort, un délectable bien être. Il a alors fait bouillir son eau, plongé ses feuilles de menthe, quelques feuilles de thé, pas mal de morceaux de sucre, et après quelques secondes, m’a servi ce breuvage dans de jolis verres marocains. Bien entendu avec la magie du service, où la théière en argent vacille de haut en bas, pour allonger et refroidir quelque peu l’infusion, et donner un acte majestueux à ce moment (rituel) de convivialité !

Cette chlorophylle, ce délicat mélange de sucre, ce parfum si enivrant, j’en ai encore l’eau à la bouche ! Ce thé là, il était bon, délicieux même, mais il était avant tout le thé de Houali, le thé du copain marocain, à la culture différente, au coeur immense.

Ce même thé, ce même moment, je le revis à chaque fois que je vais voir mes amis dijonnais, elle marocaine, et lui italien ! Après le bon couscous de Rabia, la mère de mon amie, on se délecte de grandes tasses de thé à la menthe fraiche (ou à peine séchée) délicatement sucré, vous savez, juste la bonne dose qui lui donne un parfum de dessert !

Alors, certes, il ne contient pas beaucoup de thé, et il est très très sucré, mais peu importe, ce thé à la menthe là, il est le thé de la tolérance, de l’ouverture, et du partage, avec des papilles qui en redemandent, à chaque nouvelle rencontre.

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